'' Je suis l'enfant née dans son tissu blanc tournoyant tel un cygne voulant partir pour un envole gracieux ! Si seulement je pouvais danser avec la délicatesse d'un oiseau des dieux. Pour ainsi prendre ma liberté entre mes paumes de mains, la serrant contre moi jusqu'à mes larmes descend le long de mes joues blanchies! ''

Ce jour de décembre lorsque le soleil se déposait sur son lit douillet en laissant son partenaire de vie se réveiller de tendres baisers rougissants. La lune monta doucement dans le ciel alors que pour la deuxième fois une jeune femme laissait venir un ange perdu. Un petit cri qui réveilla l'assemblée. Une nouvelle vie lui fit signe dans ce blizzard débutant. Sous cette mélodie de pleurs commença l'écriture de l'histoire de Ryu Ha Neul. Un récit peu remarquable, une enfance normale avant ses dix-huit ans ... ses dix-huit bougies souffler par une lourde expiration laissaient derrière la fumer sa conception de son avenir...

Elle était debout regardant ce vide lui faisant face, son regard ne quitta ceux lui criant son prénom. Se tenant debout derrière cette barrière vitrée, ses yeux se fermèrent doucement en laissant une chute humide descendre le long de sa joue frôlant sa lèvre supérieure. Soulevant la main en la déposant contre cette frontière, elle cita le mot : je t'aime.

Observant son père de loin, ne pouvant pas imaginer de le laisser. Cet homme ayant rencontré la mort pour revenir à vie. Un coeur bloqué, un estomac mal nourrissent ! L'homme parfait son exemple masculin lui avait presque été enlevé quelques années plus tôt. Elle craignait de le perdre en le voyant ainsi. Il la regardait en retenant sa tristesse, ses yeux vides d'émotions, une simple facette pour faire croire qu'il était un homme fort et bienveillant. Mais, nous savions que l'homme se tenant devant elle était faible ... très faible. Son coeur allait-il tenir le coup ? Il était son roi et elle sa princesse. Son papounet, la fille à son papa. Ha Neul regardait son frère qui jouait le super héros. Il était l'homme qui arrivait derrière en brandissant une branche de céleri. Lui qui avait inspiré cette demoiselle à devenir végétarienne. Dans un souffle de souvenir horrible, elle revoit son père blanc se laissant vivre par des appareils électroniques. Ce souvenir, lui détruisait le coeur ... allait-il manger de la restauration rapide ? Pauvre papa se disait elle. Elle n'avait que treize ans et son frère seize quand l'homme de famille voulait laisser son rôle ! Un rôle que son grand-frère avait pris à coeur. Sous leurs regards elle soupirait de nouveau en avalant sa salive en pensant à son rêve et ses craintes.

Une famille heureuse séparée par un choix de carrière imposant. Alors, que sa conscience lui fait réaliser que son vol est annoncé, elle tourna le dos à sa famille pour une dernière fois. Chaque pas qu’elle faisait lui briser le cœur. Cet organe se resserrant de plus en plus en fissurant brutalement.  À ce moment, sa carapace construite depuis son enfance tomba. Donnant son passeport et sa carte d’embarquement, Ha Neul mit fin à dix-huit ans d’amour familial. Sa tête se tourna derrière  la ''frontière'' invisible de Séoul et dans une grande inspiration d’inconscience la princesse du ballet Ryu partie pour la Russie.




Chevauchant les valises des gens, elle trouvait sa place en se laissant détendre dans un banc. Sa nervosité la consumait. Les questions rhétoriques ne la quittèrent. Que pouvait-elle bien trouver d’intéressant dans un autre pays ? Pourquoi laisser une des plus grandes écoles de ballet sud-coréen dont elle est l’héritière pour celle de la Russie ? Comment pouvait-elle laisser sa famille derrière ? Pourquoi ne pas demander à son grand frère de l'accompagner pour la soutenir comme il sait si bien faire ? Que lui avait-il pris de s'éloigner ? Son père pourrait-il survivre sans elle ?  De nombreuses questions sans réponses conformes. Pourquoi devait-elle ressentir ce sentiment au plus profond de son corps ?



Les pensées noires disparues lorsque l’avion disparut dans le ciel. Ce vol souligna cinq années de combat ! Un combat pour se faire connaitre internationalement. Souhaitant devenir une nouvelle vedette. Cinq années: ne parlant que rarement à sa famille, perdant énormément de poids en se laissant mourir de faim, trouvant l’amour en le laissant avec une camarade de classe. Ha Neul y connut le bonheur d’un rêve bénéfique. Ce séjour de cinq ans lui fournis de nombreux avantages des langues : anglais, russe, finnois ainsi que quelques mots français. Des souvenirs et une vie qui s’écrit rapidement. Sous le soleil brillant, elle revient sur sa terre sacrée après plusieurs phases lunaires.

Une main se dépose sur son bras en apportant vers ses oreilles une voix éloignée qui lui chuchote un commentaire déplaisant. Repoussant la poigne qui se faisait sur elle, son œil gauche s’ouvrit doucement suivi de l’autre.  Fermant et ouvrant les yeux, elle comprit que la voix qui ‘’chantonnait’’ des mots ‘’doux’’ était l’hôtesse de l’air l’avisant que nous sommes arrivées depuis un moment. Son petit corps maigrichon, ses bras se levant en prenant la position d’un chat au réveil. Ses yeux remplis d’une colère noire indiquaient son mécontentement. Quittant ce bout de métal et de fer, Ryu se dirigeait vers la sortie en attrapant ses malles. Laissant son calme derrière elle, sa patiente diminuait. Une valise passa devant son regard puis une autre sans jamais voir la sienne. En souhaitant la disparition des autres passagers, ses  valises apparaissent sous son regard insulté.

Roulant vers la sortie, son regard explorait l’horizon quand ses yeux retrouvaient son frère . Son cœur se mire à battre de mille feux. Accourant vers lui, elle délaissait ses bagages en bondissant à son cou. Laissant ses bras contourner sa nuque, ses pieds levés du sol, elle ne le quittait pas pendant quelques minutes. La sensation d’être à la maison avec des membres de sa famille voila ce qui lui avait manqué depuis. Elle le regardait et ne fut pas déçue de son absence. L’homme se tenant devant elle n’avait plus rien d’un gamin. Sa carrure masculine, son regard sensuel, son corps musclé … il avait tout des dieux. Dommage qu’elle soit sa sœur.

Rencontrant son histoire en commençant à marcher, ils prirent une voiture jusqu’à l’appartement que Ha Neul avait trouvé par l’intermédiaire de son père. Franchissant la porte, elle tomba nez à nez à une luxure mine fois oublier. Un glamour qu’on aperçoit dans les drama. Délaissant son frère, la petite ballerine découvrit les pièces en explorant. Ce fut la première journée de son retour.

Les jours avaient passé, sept jours, chacun d’entre eux lui avait fait craindre le pire. Vivre seule lui était impossible. Ce monde d’où elle venait était maintenant inconnu. Pourquoi avait-elle le mal du pays. Ne dormant plus, ne faisant que s’entrainer comme ballerine principale pour son prochain spectacle, sa vie était devenue désastreuse. Son superhéros n’était plus présent, mais si seulement il voulait d’elle comme colocataire. Cette idée saugrenue elle se présentait comme une éclaire brisant un arbre en deux. Souriant à cette idée, elle suppliait son ainée de trois ans. Une petite fille de vingt-deux ans voulait son grand frère comme partenaire d’habitation. Ne pouvant ignorer les supplices de la gamine, elle gagna contre lui pour la première fois.

Les boîtes se firent nombreuses, mais une fête de bienvenue était obligatoire. Sortant avec les camarades de son frère, fille et garçons, Ha Neul ne se gênant pas sur son style vestimentaire. Petite robe noire arrivant au bas des fesses, sa longue crinière dorée tombant sur ses épaules et son visage de porcelaine recouvert d’une petite rosée. Une soirée mémorable allait commencer : (ATTENTION CETTE PARTIE EST SOUS FORME DE RP).

Assise devant le miroir, je laissais le pinceau caresser ma joue pour la dernière fois. Une faible couleur rosée suivit la forme de mes pommettes. Sous le reflet, je m’observais. Moi cette demoiselle au charme non naturel. Dire que ce petit nez était mon cadeau de dix-neuf ans. Il avait changé les caractéristiques de ma morphologie. Je sentis en moi cette douleur d’un choix regrettable. Mais, le passer est le passé comme dirait ma mère. J’embrassais dans le vide en me levant. Le corps apparaissant devant moi était peut-être osé ce qui me rassurait. Il était rare que mes sorties se conclussent dans une boîte de nuit. Mes horaires chargés et mon côté non festif étaient ennuyants. Me dirigeant vers le salon, j’aperçois Hyun Ki se tenant devant la porte. Son calme admirable était après diminué. Depuis maintenant une demi-heure qu’il se faisait dire ‘’je suis bientôt prête’’. Le pauvre !

Toussant dans mon poing à la recherche d’un regard, je perçois dans ses yeux une lumière de futur père. Ses critiques me détruisaient doucement. Il n’avait pas tort tristement, mais confiance dans ma propre personne, il était hors de question que je joue le rôle d’une sœur !

Nous franchissons la porte en disant adieu pour nous rendre dans une boîte de nuit. Le grand homme m’avisait que nous avions une loge accès V.I.P réservée. Un premier pour moi. La route me parut longue. Le mélange d’excitation et de curiosité fit paraitre le trajet de huit minutes comme une heure. Le taxi s’arrêtait devant une lignée de personnes. Des gens habiller d’une diverse façon en tentant de franchir la porte. Je passais mon bras sous celui de mon frère pour y franchir plus facilement, mais curieusement nous rentrons sans problèmes.

En rentrant dans ce lieu noir, mes yeux s’habituaient graduellement à la noirceur tandis que chaque pas nous avançait vers une lumière dynamique. Regardant du haut du balcon les gens dansants, je sentais dans l’environnement l’alcool, le sexe et la sueur. Un drôle de mélange.  

Je m’approchais des marches, mais Hyun Ki m’avisait de le suivre. Jouant les chiens de poche en le suivant un peu partout. D’une main, il ouvrit la porte en laissant apparaitre derrière elle des hommes et des femmes criant son nom. Par surprise, mon corps reculant en s’accotant contre son torse. Sa douce voix me rassura lorsqu’il m’invita à rentrer. Il me présentait le peuple assis autour de la table, dont son meilleur ami. Celui-ci me forçant de m’assoir près de lui. Repoussant son invitation en essayant mine fois de me lever, je cédai à la pression.

Nous discutons quand les verres commencèrent à circuler. Un verre apparu sous mon nez. Je refusais poliment, mais les gens m’encourageaient. Ne pouvant résister à la tentation d’un défi, je portais le verre contre mes lèvres en goutant le breuvage alcoolisé. Le goût semblait horrible. Levant le verre, je le bus d’un seul coup. Le liquide se propageait sur ma langue en descendant dans ma gorge. Il laissait derrière lui un goût de brûlure immonde ! Je n’aimais pas ! Voyant mon visage crisper sous l’effet du shooter offert, on m’offrait une deuxième sorte, même effet. Le troisième était bon. Je levais le bras aux quatrièmes en proposant de remercier tout le monde pour l’accueil et à l’avenir qui nous avons devant nous. Je prends le verre et le bois cul sec.

J’échangeais quelques paroles avec les amis de mon frère en n’oubliant pas son idiot de meilleur ami à côté de moi. Je buvais dans les heures qui suivre sans réaliser que je ne tenais pas bien l’alcool. À ma grande surprise, je prenais doucement conscience que je ne contrôlais plus mon cœur, mais plutôt l’alcool qui jouait agréablement avec moi.

Trois heures, trois heures de boissons non appropriées envers ma personne. Je me sentais plus moi-même. Mon corps et mon esprit étaient bien présents, mais ma conscience avait été enfermée dans une cage métallique comme ceux des chiens ou des chats.  

Ma bouche riait sous les blagues du copain d’Obba. Dans un mouvement non conscient. Je me levais en m’assoyant face à lui. Je grimpai sur ses jambes en déposant les miennes contre les siennes. Je déposais doucement mes lèvres contre la peau dénudée de son cou. D’une main curieuse, je laissais celle-ci découvrir un torse musclé. Je quittais sa nuque pour rejoindre ses lèvres. Ses grandes mains se déposaient sur mon postérieur un peu levé. Je laissais mes lèvres s’ouvrirent tandis que j’explorais sa bouche en rencontrant se muscle inconnu. Je laissais nos membres texturisées danser une ballade qui se transformait graduellement en salsa sensuelle. Ses mains montèrent vers mon dos en levant au passage ma robe. On aperçoit un bout de fesse. Me séparant de son emprise buccale, je le regardais en déposant mon front contre le sien. D’une voix basse, je lui suggérais quelques idées. Son sourire s’élargit. Nous quittons le supposément party pour se rendre chez moi. Prenant lui aussi un taxi. Nous continuons notre mise en scène devant le pauvre conducteur.

Il glissait sa main vers ma cuisse en me provoquant du regard. En laissant la taquinerie monter en grande, je levais ma robe doucement pour le laisser apercevoir la dentelle de mon string. Le voyant changer de regard, sa bouche vient capturée la mienne pour permette à la chaleur que nos corps émergeaient de restons tout de même polis. Nous ignorons l’homme qui toussait dans sa main en nous avisant de notre arrivée. Nous lui donnons le montant avec un pourboire généreux pour filer dans l’appartement. Les nombreuses épreuves pour se rendre dans le logement étaient remplies de conséquence. Une famille revenant d’une dure journée debout dans l’ascenseur alors que je sentais la raideur de mon ‘’partenaire d’une nuit’’, une vieille dame nous regardant curieusement pour finir par un pervers prenant la scène avec un certain degré de plaisir.

Les portes s’ouvrirent sur notre étage. Je me dépêchai à ouvrir la porte en la fermant derrière moi. Il se débattait avec ma robe et moi sur sa ceinture alors que nous lèvres ne veulent aucunement se quittées. Dans un moment de plaisir, nous rentrons dans la chambre en la refermant derrière nous une soirée bien cocasse.


Une lumière vient caresser ma peau, sa chaleur me rassurait en me faisant découvrir un mal de tête. Je déposais le bras contre mon front. Je pris conscience alors qu’une personne avait son bras sur ma poitrine dénudée. Me réveillant en sursaut, mes yeux se posèrent sur l’homme étendu. Je soulevais mes couvertures quand j’aperçois deux fesses dignes d’apollons.  Prenant une couverture au passage, je me soulevais en sortant du lit poussant au passage le bras me retenant. J’ouvre ma porte de chambre dans une panique en courant vers la chambre à coucher de mon frère. Me lançant dans son lit en pleure. Je ne comprenais pas ce qu’il avait eu hier soir. Avais-je vraiment couché avec son meilleur ami ? Je  le forçais à se réveiller pour m’aider !

Il n’y a pas à dire … pour une fête de bienvenue… elle est meilleure, qui n’aurait jamais été organisée. Bon retour en Corée princesse !